Qu’est-ce que l’arthrose ? (2/2)
Mal silencieux et sournois qui peut toucher tous les âges et tous les profils ; l’arthrose est sans nul doute l’un des grands fléaux de notre époque. Souvent associée (entre autre) aux conséquences d’une prise de poids trop importante, cette pathologie se déclare de plus en plus tôt. Et le nombre de personnes concernées est fréquemment sous-estimé puisqu’il est rare que l’on consulte dans les premiers stades de la maladie. Cependant, sont également incriminées les hormones ; lesquelles seraient-à l’origine de la plupart des cas d’arthrose féminine intervenant à l’heure de la ménopause. Or, si cette maladie dégénérative semble quelque peu ardue à prévenir ; quelles suites doit-on attendre d’une arthrose déclarée ? Et quelles pourront être les pistes médicales à envisager ? Voici quelques éléments de réponse :
Quelle évolution possible pour l’arthrose ?
En premier lieu, il est important de noter que toutes les arthroses n’évoluent pas de la même façon. Et si le processus dégénératif peut-être très rapide dans le cas d’un patient donné, il peut aussi s’avérer très lent sur un autre malade. Une pluralité de vitesse que l’on peut imputer notamment à la partie du corps touchée, mais aussi au patient lui-même et à son hygiène de vie. De plus, l’arthrose peut également se manifester par le biais de « poussées » ; c’est-à-dire de périodes où la douleur se fait plus incommodante et où le cartilage se dégrade davantage qu’en temps normal. Enfin, certaines personnes touchées par la pathologie n’ont pendant longtemps que de très légères douleurs ; l’arthrose restant en sommeil durant plusieurs décennies. Mais malheureusement, le résultat sera le même quelle que soit la vitesse de progression de la maladie : les lésions qu’elle cause étant irréversibles, les symptômes ne peuvent que s’amplifier. Jusqu’à parvenir au blocage articulaire et par conséquent, à l’invalidité. Pour autant, l’impotence n’est pas une fatalité. Et la médecine moderne propose plusieurs types de prises en charge de cette affection.
Quels traitements envisager ?
Pour soulager un patient souffrant d’arthrose, un protocole médicamenteux à base d’analgésiques ou d’anti-inflammatoires (si aggravation de la pathologie) peut évidemment être mis en place. Les injections d’acide hyaluronique sont également usitées puisque cette substance permettrait de lubrifier l’articulation et d’en augmenter la mobilité. Mais dans les stades les plus avancés de la maladie ; il n’est pas rare de devoir recourir à la chirurgie. L’arthroscopie par exemple consiste à retirer des débris de cartilage et d’os dans l’articulation. Et en dernier recours, il est toujours possible d’opter pour la prothèse qui viendra remplacer l’articulation défaillante.
Ainsi, il est tout de même possible de lutter contre l’arthrose et d’en retarder les effets, même si prendre soin de ses articulations en amont reste primordial pour espérer échapper à ce processus.
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